vincentbinant.wordpress.com

Apparition d'une tâche d'encre sur le cannard...


Entre nous, sincèrement c'est tout de même ce que peuvent parfois me dire les abonnés du COIN-COIN* qui m'a convaincu de créer ce blog! Oui j'ai l'immense joie (?!) de travailler dans

le call-center du COIN-COIN*.


...Ce qui permet accessoirement de payer mon modeste, quoi que horriblement cher, 17m² parisien.

Les histoires du COIN-COIN* étant trop peu nombreuses (bien que... il y aurait à dire - si si! - ), "Une tâche d'encre dans le canard" accueillera aussi d'autres billets décomplexés (au choix) :

-Paris au détour de quelques photos.
-Tergiversations musicales.
-Vie étudiante du Canard masqué.
-Prises de tête journalistiques.

Point à la ligne,
Bla Bla Bla ...


De la part du Canard Masqué et de moi-même: Bonne flânerie sur l'internet !


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* Un indice pour le mot masqué COIN-COIN: en tout cas ce n'est pas le Canard enchainé (M'enfin non! Ca serait trop simple.)



mardi 20 juillet 2010

"Catalonia is not spain"?

Je regardais Enquête exclusive il y a quelques jours, oui je succombe au marketing 2.0 de la chaîne de télévision M6 qui n’a pas trop raté le coche des nouveaux médias avec notamment M6replay.fr (Arte.tv a d’ailleurs grandement rattrapé son retard)…

Donc Enquête exclusive disais-je. Un reportage sur l’Espagne :
"Fiesta, Cocaïne et pickpockets : fièvre à Barcelone"
Le sujet de l’indépendantisme catalan n’apparait pas dans le nom de l'émission (l’équipe de prod' a du se dire que ça attirerait moins la ménagère de moins de cinquante ans que les messages fiesta, cocaïne, fièvre à Barcelone) pourtant tout le long du reportage les journalistes y consacrent un sujet.
























Les indépendantistes revendiquant la création de l’Etat Catalan au sein de l’Union Européenne ne sont encore qu’une minorité mais, à force d’opérations coup de point et de hauts dignitaires pro catalan, ils réussissent à imposer de plus en plus de leurs idées.


La Catalogne a déjà un statut un peu particulier puisqu’elle est reconnue, au sein de l’Etat espagnole, comme une communauté autonome et historique. La Constitution espagnole parle de « réalité nationale ».

Une illustration assez édifiante à la faveur d’une banale figure de style : la comparaison (un des noms les plus ingrats qui puisse être donné à une figure de style) faite par une maman espagnole venu s’installer à Barcelone avec sa petite fille :
«Je suppose que dans aucune région de France on interdit d’apprendre le français à l’école.
Ici c’est ce qui se passe pour l’espagnol. » Ou castillan, la langue officielle du pays a contrario du catalan.


Ça laisse quelque peu perplexe en y réfléchissant bien. Il se passe quoi en France si une région (bon d'accord içi la région ne gère que les lycées, mais imaginons.) impose son dialecte dans toutes les écoles de son ressort et qu’elle place le français au rang de simple « langue étrangère »? Langue étrangère ne constituant donc plus qu’une option pour les petits écoliers français.

Un extrait de la Constitution espagnole:

« Article 2
La Constitution est fondée sur l'unité indissoluble de la Nation espagnole, patrie commune et indivisible de tous les Espagnols. Elle reconnaît et garantit le droit à l'autonomie des nationalités et des régions qui la composent et la solidarité entre elles.
Article 3
1. Le castillan est la langue espagnole officielle de l'État. Tous les Espagnols ont le devoir de le connaître et le droit de l'utiliser. 2. Les autres langues espagnoles seront également officielles dans leurs communautés autonomes respectives conformément à leurs statuts. 3. La richesse des différentes modalités linguistiques de l'Espagne est un patrimoine culturel qui fera l'objet d'un respect et d'une protection spéciale. »


Le 28 juin dernier le tribunal constitutionnel espagnol semble avoir mis, pour un temps, le holà. Il a déclaré comme anticonstitutionnelles certaines mentions du statut d’autonomie voté en 2006:
L’inscription du concept de « nation catalane » dans le statut d'autonomie, tout en lui reconnaissant une valeur historique et culturelle.
La définition du catalan comme langue ayant un caractère préférentiel sur l’espagnol, tout en acceptant son caractère obligatoire dans l'enseignement.


Suite à cette décision, une marche de protestation a réuni près d'un million de personnes le 10 juillet dernier dans les rues de Barcelone.

lundi 19 juillet 2010

"Bling Bling Bling" fait le président quand il se casse la figure






Le péché originel du président

"
Eclaboussé par le scandale Bettencourt, Nicolas Sarkozy ne fait que récolter ce qu’il a semé. Tous les éléments de l’affaire étaient en germe dans la fameuse fête du Fouquet’s."



"Sa première erreur remonte probablement au soir de son triomphe. En mai 2007, Nicolas Sarkozy choisit de fêter sa victoire à l’élection présidentielle au Fouquet’s, sur les Champs-Elysées. Pendant que, sous une coupole dorée, les politiciens, les industriels et les stars du show-biz le courtisent, la masse de ses partisans reste à la porte. Les Français ont alors l’impression d’avoir élu un parvenu à la tête de l’Etat, et se mettent à parler de “président bling-bling”. L’étiquette est restée. Et si Sarkozy est aujourd’hui entraîné dans un tourbillon d’affaires, il s’agit de la tragédie d’un homme qui voulait remettre la France sur le droit chemin mais qui a été trahi par lui-même. “Je veux que vous ayez une confiance totale dans vos élus, dans votre démocratie, car c’est la force des grandes nations”, soulignait-il juste avant son élection. Trois ans plus tard, les sondages montrent que les deux tiers des Français ne lui font plus confiance et considèrent les hommes politiques comme “plutôt corrompus”. La “rupture” tant promise d’avec les castes et les privilèges de la Ve République n’a jamais été menée à son terme – bien au contraire, des secrétaires d’Etat [Christian Blanc et Alain Joyandet] ont démissionné pour des histoires de cigares et de jets privés. Sarkozy lui-même est soupçonné – mais rien n’est prouvé pour le moment – d’avoir illégalement financé sa campagne en acceptant les largesses de la multimilliardaire Liliane Bettencourt. Celui qui voulait bousculer les choses se fait à son tour bousculer.

C’est triste pour Sarkozy et dommage pour la France. Le pays aurait eu besoin d’un réformateur courageux qui transforme la République des élites en un Etat au service de ses citoyens. Le président n’a pas réussi cette révolution. Il doit se demander pourquoi. La première réponse tient à lui-même. Sarkozy prêchait des vertus dignes de la Rome antique, comme la transparence, la modestie et le sens de l’intérêt général. Or il s’est comporté comme une créature hybride, un mélange de Roi-Soleil et de Johnny Hallyday. Le président se mêle de tout – de la durée des pauses publicitaires à la télévision au nettoyage de l’équipe nationale de football –, tout en alimentant la presse people avec ses vacances sur un yacht et ses minauderies avec Carla Bruni. Certes, il donne depuis peu une image plus sobre de lui-même, mais personne n’y croit.

Deuxièmement, Sarkozy a voulu trop en faire. Au lieu de se concentrer sur des questions importantes, comme la réforme des retraites et la révision de la Constitution, il s’est aussi attaqué à l’éducation, aux médias, à la justice, à la fiscalité et au marché du travail, sans oublier l’Europe et l’économie mondiale. C’était trop, même pour cet Hercule. Aujourd’hui, il doit réduire la voilure, renoncer, et cela le fait paraître plus faible qu’il n’est.

Le président ne peut pas grand-chose à la troisième cause de son échec : la crise financière. Celle-ci l’entrave autant que ses homologues étrangers. Il a cependant fait naître des attentes si grandes que, pour les Français, la déception est immense. Elle est en tout cas plus importante que pour les Allemands, qui n’attendaient pas de miracles de la coalition libérale-conservatrice d’Angela Merkel.


La quatrième réponse tient au régime. La France est loin de satisfaire ses ambitions d’égalité. Les réseaux, comme ceux que Sarkozy entretenaient à l’époque où il était maire de Neuilly, sont au moins aussi importants que le mérite individuel. De plus, les “grandes écoles” produisent une élite qui se considère très tôt comme destinée aux plus hautes fonctions. Ces “élus” constituent des réseaux solides à l’exclusion de tous les autres. Sarkozy, fils d’immigré, aurait pu contrecarrer ce système. Mais il s’est employé avec gourmandise, voire avidité, à appartenir à cette oligarchie. Les affaires actuelles montrent à quel point l’élite considère ses privilèges comme allant de soi. Prenons pour exemple Eric Woerth. Ce ministre est déterminé, professionnel, travailleur, modeste – le type d’homme dont rêve tout chef de gouvernement. Et voilà que les Français apprennent qu’en tant que trésorier du parti au pouvoir il aurait reçu de Mme Bettencourt des dons en liquide ; qu’en tant que ministre du Budget [entre 2007 et 2010] il avait sous sa responsabilité les impôts de la milliardaire, le tout alors que son épouse gérait la fortune de l’héritière de L’Oréal. Bien entendu, il faut partir du principe que tout s’est passé dans les règles, mais pourquoi Woerth s’est-il de lui-même exposé à de tels conflits d’intérêts ? Peut-être parce qu’il appartient à une élite qui ne se remet jamais en question.

Nicolas Sarkozy [qui s’est exprimé le 12 juillet, en direct sur France 2] a encore le temps de tirer les conclusions de toute cette affaire. Il pourrait remanier son gouvernement et constituer une équipe plus restreinte, plus efficace. Il pourrait promettre aux Français du sang, de la sueur et des larmes. Il faudrait alors qu’il explique les réformes qu’il entend faire passer. Il pourrait promettre, au nom de son gouvernement, de renoncer aux cigares de fonction, aux avions privés, aux dons douteux et à tout le bling-bling. Mais les Français ne lui pardonneront vraiment sa fête au Fouquet’s que s’il parvient à transformer cette caste d’aristocrates républicains en véritables serviteurs de l’Etat."

de Süddeutsche Zeitung (Munich) Stefan Ulrich
Courrier international n°1028

samedi 17 juillet 2010

Ah cette chère "République"de Cuba!








L'opération cosmétique de Cuba


" «Ces nouvelles libérations ne sont pas synonymes d’amélioration pour la population cubaine», affirme le professeur et écrivain cubain en exil Jacobo Machover. Ce dissident se bat depuis la France aux côtés de ces «compagnons de luttes» emprisonnés dans les geôles castristes depuis plus de sept ans. La libération effective et l'expulsion vers l'Espagne, au total, de 11 prisonniers politiques cubains et de leur famille est une «bonne nouvelle». Néanmoins, ces prisonniers servent «de monnaie d'échange à la dictature cubaine», et cela permet à Castro de faire un peu moins mauvaise figure au niveau international alors même que l'Union européenne augmente la pression.

Le régime mène depuis cinquante et un an la guerre contre ce qu'il appelle «l'ennemi intérieur», justifiant ainsi la répression et les arrestations arbitraires. En 2003 un nouveau durcissement du régime avait entraîné l'arrestation de 75 journalistes et activistes des droits de l'homme condamnés à des peines allant de six à vingt-huit ans de prison. Ce sont certains d'entre eux qui sont libérés ou devraient l'être ces prochains mois. Il est pourtant encore trop tôt pour savoir si cela annonce un assouplissement ou s'il s'agit d'une simple mesure de façade. Selon un récent rapport de l'ONG Human Rights Watch, Raúl continue en effet la même politique répressive instaurée par son frère aîné, Fidel. Ainsi, le décret 217 limite, entre autres, la circulation des journalistes et des militants des droits de l'homme. Il y aurait encore plusieurs centaines de détenus politiques, qui ont été arrêtés en tant que tel, ou sous des inculpations de droit commun. Les dissidents attirent depuis peu l'attention de la communauté internationale, notamment avec les grèves de la faim de Guillermo fariñas ou d'Orlando Zapata (décédé en février dans les geôles cubaines).

«Il n'est plus possible pour ce gouvernement de laisser mourir des gens en prison, car l'image renvoyée au monde est trop dévastatrice», observe Jacobo Machover soulignant que «le régime cubain se trouve à un moment charnière ce qui ne veut pas dire qu'il va basculer mais il est affaibli et la dissidence se trouve renforcée». Contraint de lacher du lest, Raúl Castro a choisi comme interlocuteur l'Église catholique. Pour la première fois depuis l'instauration du régime, elle est ainsi entrée en lice avec une intervention de l'archevêque de La Havane, Monseigneur Jaime Ortega. «[L'Église] était plus un porte-parole de la cause des prisonniers qu'un médiateur»k,explique Jacobo Machover. Le régime est en difficulté et contraint de faire des concessions. Pour ce dissident cubain en exil, «c'est maintenant qu'il faut accentuer la pression».


Libération n°9075

A lire : Octavo cerco Blog d'une jeune cubaine de vingt six ans qui écrit depuis La Havane

jeudi 15 juillet 2010

Quelques notes de musique




Samesoul

"En 2009, Florian (clavier), Nicolas (basse) et Paul (batterie) décident de former un groupe aux tendances fusion jazz-funk. Un début de répertoire est d'ores et déjà praticable mais celui-ci manque d'être complété par d'autres couleurs musicales. Peu de temps après, dans les studios de la Luna rossa à Paris, nos trois musiciens vont faire la rencontre de Cécile (lead vocal, saxophone) et Coraline (guitare, 2e voix). C'est la voix aux allures Soul de Cécile et le jeu Rock de Coraline qui vont apporter les couleurs tant attendues et la trompette de Franck (trompette, chœurs) qui quittera le groupe en mai 2010. Fabien Magnin un jeune saxophoniste de 15 ans, arrivera en dernier pour compléter l'effectif de cuivres. Pendant quelques temps, les personnalités vont tester leurs limites et apprendre à se connaître. Rapidement, le groupe se voit doté d'une grande force d'écriture et d'arrangement tant au niveau musical qu'au niveau textuel. Autant de compétences misent à profit autour d'autant d'influences: de la salsa au rock alternatif en passant par le reggae et le free jazz. Dans cette diversité, le style de fond se démarque très largement sur une assise soul funk. Devant sa polyvalence et son adaptabilité, le groupe va très vite comprendre que les possibilités sont grandes. Après avoir passé un long moment à discuter sur le nom du groupe, Samesoul est né un soir de Janvier 2010."








New York Ska Jazz Ensemble
- Take five

Quel amateur de Jazz ne connaît pas Take five ?

Composé par le saxophoniste Paul Desmond en 1959, ce morceau, par sa singularité rythmique lors de sa sortie, devient un standard du Jazz. Il sera repris par de grands noms à l’instar de Miles Davis, George Benson ou encore Quincy Jones.

Le groupe New York Jazz Ensemble en propose une version aux influences Ska.








Léo Uberti et Pierre Danel - La marche gitane

Pourquoi ne pas mêler classique et Jazz manouche ?

Vous aurez peut être reconnu la sonate pour piano n°11 de Mozart, plus communément appelée la marche turque. Ces deux jeunes guitaristes en proposent une toute autre version rendent au passage un bel hommage aux accords de Django Reinhardt que l’on présente comme le père du Gypsy Jazz.








Teddy Campbell

Le batteur est bien souvent discret dans les formations musicales et pourtant la batterie n’en reste pas moins un instrument essentiel (et encombrant, certes, j’ai testé !) que l’on trouve présent dans un grand nombre de genres musicaux puisque c’est lui qui donne le rythme.

La technique de Teddy Campbell est déconcertante tellement cela semble simple quand il tape à toute allure sur ses fûts et cymbales !

Mais allez ! Poussez votre progéniture à faire de la batterie ! En plus ca permet de se défouler un peu.









Yumeduo
- Metal Gear Solid 2 ~ Main Theme (compositeur originale : Harry Gregson-Williams)

Un piano… un violon…

Et de magnifiques reprises de grandes musiques de jeux vidéo et de films d’animation japonais.








Edvin Marton
- Tosca Fantasy

Pour les amateurs de violon (les puristes peuvent en revanche passer leur chemin) Edvin Marton mélange avec virtuosité classique et modernité jusqu’à nous donner le vertige avec son Stradivarius (datant de 1698 s’il vous plait).

Il gagne encore en notoriété à l’occasion des Jeux Olympiques de Turin en 2006 lors desquels il se produit au côté du patineur artistique russe Evgeni Plushenko.



dimanche 11 juillet 2010

Le guide de survie du chargé de clientèle parfait


Après plus de deux ans de bons et loyaux services au service abonnement du COIN-COIN, vous commencez à peu près à savoir gérer les appels des abonnés et prenez grandement confiance en vous, apprenant à ne pas bégayer face au courroux de certains de vos interlocuteurs.


PREMIER POINT (Et il est essentiel!) : L’apprentissage du self control

Apprentissage très long et semé d’embûches (bien évidemment, dans le cas présent le Petit Poucet c’est l’abonné, qui aime à tester nos limites). En toutes occasions, le mot d'ordre est de garder son calme.
-L'abonné ne comprend pas quelque chose?
Vous persistez, et pour la quatrième fois vous changer vos mots, vous allez vaincre même s’il faut dépasser outrageusement le temps de com' moyen (environ deux minutes trente) ou crier dans le call car un petit papi (adorable soit dit en passant) est quelque peu dur de la feuille.
-L'abonné devient désagréable ?
Vous laissez couler, restez stoïque et placide. Toujours avoir conscience que ce n’est pas après vous qu’il en a (normalement...). Le plus efficace est encore de se mettre à la place de l’abonné, bref travailler son empathie afin d’éviter de lui répondre sur le même ton agressif. Répondre aux attaques de l’abonné ne ferait qu’accroître sa colère.
-L’abonné vous insulte ?
Cela reste occasionnel, mais régulièrement certains abonnés peinent à se maîtriser et déversent toute leur verve haineuse à l’occasion d’un coup de fil. C’est ainsi qu’une personne se croit autoriser à être injurieuse sous prétexte qu’elle paye un service que la société n’est pas capable d’assurer (et encore… l’élément déclencheur est parfois d’une futilité déconcertante).
Devenir grossier n’arrange rien, au contraire vous pourriez avoir la mauvaise surprise de tomber sur un chargé de clientèle indélicat qui, froissé et quelque peu rancunier, ne touchera même pas à votre dossier.
Dans ce cas là la meilleure solution est encore de mettre poliment et calmement fin à la conversation en souhaitant une "excellente journée" de la voix la plus enjouée possible.

DEUXIÈME POINT (Le Saint Graal…la quête de tout bon chargé de clientèle, du moins celle du Canard Masqué) : Savoir calmer un abonné à deux doigts de faire un infarctus

Même avec beaucoup de pratique c’est toujours une épreuve et cela n’est pas chose aisée.
Il m’est déjà arrivée de devoir poser mon casque sur le bureau afin de préserver mes tympans des attaques verbales dépassant le nombre de décibels recommandé. De plus, autant laisser l'abonné se défouler et s'égosiller tout seul dans le vide (certains savent très bien le faire et pourraient presque faire rougir Cyrano et ses longs monologues.. mais toute comparaison s'arrête bien évidemment là!)
Je n’arrive toujours pas à comprendre comment on peut en arriver jusqu’à crier dans un combiné téléphonique de façon irraisonnée… Ça me dépasse quelque peu, je l’avoue.


Bien évidemment, tout cela reste de la théorie. La mise en pratique peut se révéler plus ardue, tout bonnement parce que le chargé de clientèle à aussi une vie, des préoccupations personnelles et qu'il peut (oui il a le droit) saturer par moment. Donc il est potentiellement envisageable qu'il s'emporte lui aussi s'il se fait insulter. Tous les chargés de clientèle n'ont pas le même degré de patience, cela va sans dire...

samedi 10 juillet 2010

C'est officiel...l'été est définitivement arrivé !

Ça faisait quelques semaines qu'on s'entendait râler, se demandant pourquoi la fin du mois de Juin ressemblait plus à un voyage en Irlande qu'aux prémices d'un été ensoleillé.

Alors sans se plaindre (...mais juste un peu quand même, on reste français) le Canard Masqué fait un petit état des lieux:

Ma boîte parisienne de 17m² est devenu un véritable sauna depuis le début de la semaine, environ 32°C ...
J'ai beau fermer, ouvrir les fenêtres, faire des courants d'air, fermer les rideaux, les stores, allumer le super ventilateur acheté sur ventes privées (encore une dépense inutile!) rien n'y fait, il ne fallait pas choisir un minuscule appartement sous les toits parisiens (en fait j'émets un doute important sur le bon usage du verbe choisir dans le cas présent. Oui! en même temps ce n'est pas comme si j'avais eu le choix entre ça et un 40m² Porte Maillot, ou un deux pièces donnant sur une petite cours arborée dans le quartier du Luxembourg).
Anyway...

Niveau température rien de beaucoup plus réjouissant au COIN-COIN.
Comment expliquer la chose?
Prenez une pièce de 50m², rajoutez y une bonne trentaine d'ordinateurs, en fin de vie, qui tournent vingt quatre heure sur vingt quatre (je déforme la réalité... ça m'arrive parfois d'éteindre le mien un ou deux week ends complets dans l'année ou tout bonnement de le redémarrer de façon peu conventionnelle parce qu'il ne réagit plus). En plus de cela, une équipe d'une bonne trentaine de personne dans un nouveau mais néanmoins mal isolé bâtiment parisien au milieu de la capitale, à République.

Vous l'aurez deviné on se croirait moins dans un rayon Picard qu'en train de faire une traversé du désert avec nos casques vissés sur la tête...
L'air est étouffant dans le call center, enfin l'air... il n'y a pas d'air, c'est bien ça le problème.
Depuis quelques jours de merveilleux petits ventilateurs blancs ont poussé un peu partout sur le plateau. A dire vrai, de là où je suis je peine à en percevoir l'utilité... mais je dois être mal placée!

Quoi qu'il en soit depuis que le mercure ne se sent plus, le matériel du COIN COIN non plus.
Coupures informatiques soudaines, écran noir alors que vous êtes en pleines conversations avec un client, et quelques minutes plus tard c'est le client que vous perdez...
Pour ne rien arranger c'est le mois de juillet, le pire des mois au COIN-COIN... Le grand rush !! Des centaines de courriers qui arrivent chaque jour pour suspendre ou transférer l'abonnement en vacances et qui s'empilent (qui veut faire des heures supplémentaires?), des attentes au téléphone à n'en plus finir dès huit heure, plus de deux milles appels certains jours de la semaine...
Le point positif dans tout ça ? (toujours positiver!) Ca fleure bon les congés, il fait beau, il fait chaud en conséquence les abonnés sont plus détendus et le nombre de réclamations est en baisse pour notre plus grand bonheur.

Bref je tiens à dire que j'adore le mois de juillet

vendredi 9 juillet 2010

L'art Urbain I

Qui a dit qu'il était nécessaire d'aller dans un musée pour voir s'exprimer l'art sous toutes ses formes?




Voici quelques clichés pris au détour des rues du XVIIIème arrondissement, vers Montmartre.


























Sur un mur, un visage... souriant malgrè la perte de son nez ! Je sais qu'il y en a un autre rue des francs bourgeois dans le IVème arrondissement mais je n'ai pas eu l'occasion de le prendre en photo.














































Deux portraits réalisés par Pitr, l'un se trouvant rue Gabrielle et le second rue d'Orsel.

























Rue Gabrielle

















Laissons l'art s'exprimer...







































































Quelques rues séparent ces deux personnages, ils sont signés du même pseudonyme: Evazé Nrc.
Le premier tag est récent à en lire le petit mot aposé, non sans humour, par l'artiste " Gripa m'a contaminé".




















Rue d'Orsel.
Comment dire ... cette photo c'est un clin d'oeil à un ami qui possède un Tee-Shirt "Le rap est mort"
Il était impossible de ne pas faire le rapprochement!


Et pour finir quelques photos de space invaders trouvaient ça et là dans le IXème et le XVIIIème.
En marchant le nez en l'air, en quête de ces petits monstres semés un peu partout dans le monde par un artiste street français, il est possible d'en apercevoir un peu partout dans Paris.


















Rue d'Orsel