Ça faisait quelques semaines qu'on s'entendait râler, se demandant pourquoi la fin du mois de Juin ressemblait plus à un voyage en Irlande qu'aux prémices d'un été ensoleillé.
Alors sans se plaindre (...mais juste un peu quand même, on reste français) le Canard Masqué fait un petit état des lieux:
Ma boîte parisienne de 17m² est devenu un véritable sauna depuis le début de la semaine, environ 32°C ...
J'ai beau fermer, ouvrir les fenêtres, faire des courants d'air, fermer les rideaux, les stores, allumer le super ventilateur acheté sur ventes privées (encore une dépense inutile!) rien n'y fait, il ne fallait pas choisir un minuscule appartement sous les toits parisiens (en fait j'émets un doute important sur le bon usage du verbe choisir dans le cas présent. Oui! en même temps ce n'est pas comme si j'avais eu le choix entre ça et un 40m² Porte Maillot, ou un deux pièces donnant sur une petite cours arborée dans le quartier du Luxembourg).
Anyway...
Niveau température rien de beaucoup plus réjouissant au COIN-COIN.
Comment expliquer la chose?
Prenez une pièce de 50m², rajoutez y une bonne trentaine d'ordinateurs, en fin de vie, qui tournent vingt quatre heure sur vingt quatre (je déforme la réalité... ça m'arrive parfois d'éteindre le mien un ou deux week ends complets dans l'année ou tout bonnement de le redémarrer de façon peu conventionnelle parce qu'il ne réagit plus). En plus de cela, une équipe d'une bonne trentaine de personne dans un nouveau mais néanmoins mal isolé bâtiment parisien au milieu de la capitale, à République.
Vous l'aurez deviné on se croirait moins dans un rayon Picard qu'en train de faire une traversé du désert avec nos casques vissés sur la tête...
L'air est étouffant dans le call center, enfin l'air... il n'y a pas d'air, c'est bien ça le problème.
Depuis quelques jours de merveilleux petits ventilateurs blancs ont poussé un peu partout sur le plateau. A dire vrai, de là où je suis je peine à en percevoir l'utilité... mais je dois être mal placée!
Quoi qu'il en soit depuis que le mercure ne se sent plus, le matériel du COIN COIN non plus.
Coupures informatiques soudaines, écran noir alors que vous êtes en pleines conversations avec un client, et quelques minutes plus tard c'est le client que vous perdez...
Pour ne rien arranger c'est le mois de juillet, le pire des mois au COIN-COIN... Le grand rush !! Des centaines de courriers qui arrivent chaque jour pour suspendre ou transférer l'abonnement en vacances et qui s'empilent (qui veut faire des heures supplémentaires?), des attentes au téléphone à n'en plus finir dès huit heure, plus de deux milles appels certains jours de la semaine...
Le point positif dans tout ça ? (toujours positiver!) Ca fleure bon les congés, il fait beau, il fait chaud en conséquence les abonnés sont plus détendus et le nombre de réclamations est en baisse pour notre plus grand bonheur.
Bref je tiens à dire que j'adore le mois de juillet
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