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Apparition d'une tâche d'encre sur le cannard...


Entre nous, sincèrement c'est tout de même ce que peuvent parfois me dire les abonnés du COIN-COIN* qui m'a convaincu de créer ce blog! Oui j'ai l'immense joie (?!) de travailler dans

le call-center du COIN-COIN*.


...Ce qui permet accessoirement de payer mon modeste, quoi que horriblement cher, 17m² parisien.

Les histoires du COIN-COIN* étant trop peu nombreuses (bien que... il y aurait à dire - si si! - ), "Une tâche d'encre dans le canard" accueillera aussi d'autres billets décomplexés (au choix) :

-Paris au détour de quelques photos.
-Tergiversations musicales.
-Vie étudiante du Canard masqué.
-Prises de tête journalistiques.

Point à la ligne,
Bla Bla Bla ...


De la part du Canard Masqué et de moi-même: Bonne flânerie sur l'internet !


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* Un indice pour le mot masqué COIN-COIN: en tout cas ce n'est pas le Canard enchainé (M'enfin non! Ca serait trop simple.)



mardi 11 mai 2010

Euroscepticisme...?









Qui veut gagner des millions... de dettes?

"Encore une fois on pare au plus pressé sans s’interroger sur l’avenir. On colmate les brèches, on “rassure” les marchés, mais on ne rassure guère les Européens et on transfère aux générations futures le poids de la dette. Ce qu’on appelle improprement la “crise grecque” vient de mettre un terme, ce 9 mai 2010, à ce qui fut jusqu’à présent l’aventure européenne. Une aventure tissée de petits pas, de traités et de compromis. Ironie de l’Histoire, c’est aussi un 9 mai, soixante ans plus tôt, que Robert Schuman lançait, depuis le Quai d’Orsay, un appel à l’Allemagne pour une mise en commun du charbon et de l’acier, une proposition qui allait peu à peu amorcer le processus communautaire.

Aujourd’hui, il manque à l’Union européenne presque tout : des institutions lisibles, un leadership, des processus un tant soit peu démocratiques et une claire vision de ses intérêts vitaux. Après le charbon, la PAC et l’adhésion des pays de l’est de l’Europe, l’euro devait être le pas le plus important vers l’intégration. La presse européenne ne peut que le cons­tater : c’est un échec complet, et les Européens en paieront longtemps le prix.


Comme le dit Thomas Friedman, le chroniqueur du New York Times, la petite souris est morte et elle ne nous apportera plus une pièce sous l’oreiller dans notre sommeil. Les Européens ont définitivement perdu leurs dents de lait, espérons-le. Cette crise va peut-être les inciter à demander des comptes et à ne plus croire aux vieilles histoires. Un seul exemple : l’économie française. Nous allons vers une contraction de la production intérieure de 3 % en 2010. En fait, l’activité, faute d’innovation et de succès à l’export, est soutenue à bout de bras par la consommation – autrement dit par la seule dépense publique et les transferts sociaux –, qui représente plus du tiers du PIB ! Ces transferts atténuent les effets de la crise et empêchent la misère aujourd’hui, ce qui est bien. Mais ils ne règlent pas la question de l’avenir et de ses montagnes de dettes. Or, jusqu’à dimanche dernier, la seule hypothèse pour l’avenir était la construction européenne…"

Courrier International n°1019

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